Blog

Hauts Plateaux Du Centre – Terre des Ethnies

Hauts Plateaux du Centre est dans la partie centrale du Vietnam, à l’ouest de l’étroite bande côtière, une chaîne montagneuse forme une frontière naturelle avec le Laos et une partie du Cambodge : les Hauts Plateaux du Centre. Cette région, qui s’étend entre Danang, Dalat et la côte orientale du Vietnam, est le berceau de peuples anciens, détenteurs de coutumes et de savoirs immémoriaux qu’ils préservent encore aujourd’hui.

Les Hauts Plateaux du Centre dévoile un panorama de paysages montagneux et sauvages dans lesquels se cachent de petits villages au charme rustique. C’est ici où vivent plusieurs ethnies minoritaires.

Dans ce cadre idyllique, il est possible de faire une balade à dos d’éléphants pour admirer de magnifiques paysages. Vous y trouverez des chutes d’eau majestueuses. Essayez l’alcool concocté par des ethnies minoritaires ou bien le café très parfumé et connu de la région des hauts plateaux.

Que voir aux Hauts Plateaux du Centre ?

1. La province de Gia Lai aux Hauts Plateaux du Centre

Voyage au Vietnam | Asia Hero Travel | Vietnam

Cette région des Hauts Plateaux du Centre du Vietnam est la source de nombreux fleuves côtiers tels que la rivière Ba, la rivière Sé San et autres cours d’eau. Gia Lai a de nombreux ruisseaux, lacs, des cascades et des forêts vierges. C’est ceux qui rendent les paysages spectaculaires, romantiques mais aussi très sauvages et primitifs.

Vous y découvrirez par exemple les forêts tropicales Kon Ka Kinh et Kon Cha Rang qui abritent de nombreux animaux rare. Également la chute Xung Khoeng au district de Chu Prong, mais aussi la cascade Phu Cuong, très poétique au district de Chu Se. 

Plusieurs cours d’eau sont très beaux comme le ruisseau Da Trang (Pierre blanche), le ruisseau Mo (Rêve) ainsi que d’autres endroits pittoresques. Par exemple le port Mong dans la rivière Pa, ou le lac To Nung qui est très vaste et très calme dans les montagnes. Laissez-vous surprendre par la montagne de Ham Rong de 1.092m d’altitude dont le Mont est la bouche d’un volcan éteint !

À voir à Gia Lai :

Voyage au Vietnam | Asia Hero Travel | Vietnam

Les chute d’eau de Xung Khoeng : à 30 km du chef-lieu de Pleiku au sud-ouest. Les eaux se jettent d’une hauteur de 40 m, créant un voile qui plane et ressemble à une grande bande de soie blanche.

Le lac To Nung est situé près de 10 km de la ville de Pleiku dans la province de Gia Lai. Il ressemble à une émeraude avec son eau verte ceinte de terres rouges. Le lac, entouré de végétation, d’abeilles et de papillons, se trouve à l’embouchure d’un volcan éteint. Il offre un panorama spectaculaire. En effet le bord du lac donne une bonne vue d’ensemble de la région; les visiteurs aperçoivent la fabrique de thé Bien Ho ainsi que Playku et Kai Tum. La montagne légendaire Horung qui se trouve dans ce coin donne encore davantage de charme au lac. Les touristes peuvent visiter plusieurs maisons communales et rencontrer les gens aimables et chaleureux de la région.

2. La province de Kon Tum aux Hauts Plateaux du Centre

Haut plateau du centre | Asia Hero Travel

Se trouvant au nord des Hauts Plateaux du Centre, la province de Kontum partage la frontière avec le Laos et le Cambodge à l’Ouest, Quang Nam au Nord, Quang Ngai à l’Est, et Gia Lai au Sud.

Kontum signifie village (Kon) et étang (Tum). La province se trouve en effet à proximité d’un grand lac d’altitude (525m). Elle comprend le chef-lieu de Kontum, à 130km de Huê et 589km de Hô Chi Minh-Ville.

Des forêts occupent 50% de la superficie de la province de Kon Tum. Les vieilles forêts où se trouvent des arbres précieux, des produits forestiers et des oiseaux et animaux très rares. Les forêts fournissent du bois de fer, teck, bassia, santal, shoréa, dipterocarpus, ébène etc. En outre, des terres de basalte à Kon Tum sont propices aux cultures du caoutchouc, du café, du thé, de la canne à sucre, du mûrier etc… Le pâturage est favorable au développement de l’élevage du bétail (bovin et porcin). Les principaux produits sont le riz, le maïs, le manioc, la patate douce, le sésame, l’haricot, la banane, l’orange, la mandarine et l’ananas.

Plus de 50% de la population appartient à des groupes ethniques tels que les Xo Dang, les Ba Na, les Gie Trieng, les Brau, les Gia Rai et les Ro Mam.

À l’arrivée à Kon Tum, les visiteurs auront l’occasion de découvrir de nombreuses forêts magnifiques dans les montagnes telles que le mont Ngok Linh, la forêt vierge Chư Môn Ray, Sa Thay, le site touristique de Dak Tre au district Kon Plong et les sources d’eau chaude de Dak.

Ils peuvent aussi visiter la prison Kon Tum, l’enfer Dak Glei, et la piste Ho Chi Minh. Également le champ de bataille de Dak Co – Tan Canh, où des victoires glorieuses du pays ont eu lieu.

3. Buon Ma Thuot - Pays du café des Hauts Plateau du Centre

Hauts Plateaux du Centre | Asia Hero Travel | Vietnam

Dak Lak est l’endroit où le rendement du café est le plus connu dans le monde. La production de café du Vietnam est classé deuxième mondial.

On cultive le café presque partout à Dak Lak mais le café à Buon Ma Thuot a toujours été considérée comme celui de la plus haute qualité de la marque « Café de Buon Ma Thuot ». C’est une marque qui est connu dans le monde, d’où la « capitale de café ».

À Dak Lak, le café est devenu une tendance, un mode de vie. La consommation de café pour beaucoup de gens ici est aussi important que de manger, ou de boire de l’eau. Donc « Si on allait boire un café » est souvent dit à des amis ou à des proches au lieu de les inviter à boire un verre ou prendre des boissons gazeuses.

Le premier festival du café, qui a lieu en l’honneur de la plante de café, fût organisé en 2005 dans le programme de promotion de l’image de la capitale de café Buon Ma Thuot, à Dak Lak. Le festival est reconnu par l’État vietnamien et il est désormais organisé tous les ans.

Les ethnies minoritaires des Hauts Plateaux du Centre du Vietnam

Presque tous les groupes minoritaires vivant sur les hauts plateaux du centre sont des peuples autochtones. La plupart sont des sociétés matrilinéaires qui accordent une grande importance à la vie communautaire et à certains rites funéraires particulièrement complexes.

Les missionnaires catholiques ont connu un succès considérable dans les hauts plateaux du centre. Établissant une mission à Kon Tum au milieu du XIXe siècle, puis au début du XXe siècle, le protestantisme a également été introduit dans la région.

La plupart des convertis venaient de l’Ede et de la Bahnar. D’autres groupes ont également incorporés les pratiques chrétiennes dans leurs systèmes de croyance traditionnels.

De même, l’influence vietnamienne a été plus forte ici qu’au Nord du Vietnam, alors que la guerre américaine a provoqué de graves perturbations. Néanmoins, leurs cultures ont été suffisamment fortes pour résister à une assimilation complète.

1. Les Jarai (ou Gia-Rai) - Une ethnie aux Hauts Plateaux du Centre du Vietnam

Voyage au Vietnam | Asia Hero Travel | Vietnam

Le plus grand groupe minoritaire sur les Hauts Plateaux du Centre est le Jarai, avec environ 250 000 habitants. On pense que les Jarai ont quittés les plaines côtières il y a environ 2000 ans, s’installant sur le plateau fertile autour de Plei Ku, dans la province de Kon Tum.

Certains ethnologues soutiennent que les Cham sont en fait une branche des Jarai et qu’ils partagent certainement des traits linguistiques communs et un ordre social matrilinéaire. Les jeunes femmes Jarai initient la proposition de mariage. Ensuite le couple vit dans la maison familiale de la femme, avec des enfants prenant le nom de leur mère.

Les villages portent souvent le nom d’une rivière voisine, d’un ruisseau ou d’un chef tribal. Au centre de chacun se trouve une grande maison sur pilotis, qui sert de centre communautaire où le conseil des anciens et leur chef élu se rencontrent.

Les maisons sont traditionnellement construites sur pilotis, face au nord.

Les femmes Jarai proposent généralement le mariage aux hommes à travers un entremetteur. Celui-ci offre ensuite au futur marié un bracelet en cuivre.

Les croyances animistes et les rituels abondent encore. En effet, les Jarai rendent hommage à leurs ancêtres et à la nature à travers une foule de génies (yang).

Les esprits populaires incluent le Roi du Feu (Po Teo Pui) et le Roi de l’Eau (Po Teo La), qu’ils invoquent pour produire de la pluie. Peut-être plus que n’importe quelle autre tribu des collines du Vietnam, les Jarai sont réputés pour leurs instruments de musique indigènes, allant des gongs à cordes aux tubes de bambou, qui agissent comme des flûtes à vent et des percussions.

Les croyances animistes sont encore fortes et le monde Jarai est peuplé d’esprits. Les plus célèbres sont les rois de l’eau, du feu et du vent. Ils sont représentés par des chamans impliqués dans les offices pluviométriques et autres rituels.

Les rites funéraires sont particulièrement complexes et coûteux. Après l’enterrement, une maison funéraire est construite sur la tombe. Des sculptures évocatrices de personnes, d’oiseaux et d’objets de la vie quotidienne y sont placées.

Les Jarai possèdent également un vaste répertoire musical. Les principaux instruments sont les gongs et l’unique k’longput. Ce dernier est constitué de tubes de bambou dans lesquels les joueurs forcent l’air en frappant des mains.

Pendant la guerre américaine, la majorité des villageois de Jarai ont quitté leur patrie déchirée par la guerre. Beaucoup ont été réinstallés à Plei Ku, et d’autres ne reviennent que lentement.

2. Les Ede (ou Rhade) - Une minorité ethnique aux Hauts Plateaux du Centre du Vietnam

Haut plateau du centre | Asia Hero Travel

Plus au Sud, vers Buon Me Thuot, dans la province de Dak Lak, environ 200 000 personnes de la minorité polythéiste Ede vivent dans des maisons sur pilotis regroupées dans un village ou un buon.

Ces maisons, qui peuvent mesurer jusqu’à 100 m de long, sont sans poutres. Elles sont en forme de bateau avec des cadres en bois dur, des planchers et des murs en bambou. Elles sont également surmontées d’un haut toit de chaume.

Les familles consacrent environ un tiers de l’espace vital à l’usage communal. Le reste étant divisé en quartiers plus petits pour donner de l’intimité aux couples mariés.

Comme les Jarai, les familles des filles Ede font des propositions de mariage aux hommes. Une fois mariés, le couple réside avec la famille de la femme et les enfants portent le nom de famille de la mère.

L’héritage est également réservé uniquement aux femmes, en particulier à la plus jeune fille de la famille. Une centaine de membres de la famille peuvent vivre dans une seule maison, sous l’autorité de la femme la plus âgée ou la plus respectée. Cette dernière possède tous les biens de la famille, y compris la maison et les animaux domestiques. La richesse est indiquée par le nombre de gongs cérémoniels.

D’autres objets de valeur très prisés sont les grandes jarres en terre servant à faire boire du vin de riz dans les festivals.

Comme les Jarai, les gens d’Ede vénèrent les rois du Feu et de l’Eau parmi une foule d’esprits animistes. Ils érigent également une maison funéraire sur leurs tombes. La maison longue originale et sa réplique de tombes sont souvent décorées de belles sculptures.

La terre d’Ede se trouve dans une région de sols rouges sur les plateaux occidentaux vallonnés. Aux XIXe et XXe siècles, les colons français introduisirent des plantations de café et de caoutchouc dans la région, souvent en s’appropriant des terres de la population locale qu’ils appelaient Rhade.

L’agriculture itinérante traditionnelle a progressivement disparu. Un processus qui a été accéléré par la guerre américaine mais aussi avec la réinstallation forcée d’Ede dans des colonies permanentes.

3. Les Sedang (ou Xo-Dang)

Voyage au Vietnam | Asia Hero Travel | Vietnam

Selon leurs histoires orales, les habitants de Sedang vivaient autrefois plus au Nord. Aujourd’hui, ils sont concentrés dans la zone située entre Kon Tum et Quang Ngai. Ils comprennent une communauté de près de 100 000 habitants.

Les Sedang étaient traditionnellement un peuple de guerre dont les villages étaient entourés de haies défensives, barbelées de lances et de pieux, et avec une seule entrée.

Les guerres inter-villages étaient fréquentes et le Sedang effectuait également des raids sur le paisible Bahnar, principalement pour s’emparer des prisonniers plutôt que du territoire.

Dans le passé, le rituel religieux de Sedang impliquait des sacrifices humains pour apaiser les esprits – une pratique qui fut plus tard modifiée en une entreprise rentable, vendant des esclaves à des commerçants du Laos et de Thaïlande.

Dans les années 1880, un aventurier militaire excentrique français appelé Marie-David de Mayrena établit un royaume dans le territoire de Sedang en concluant des traités avec les chefs locaux.

Quelques décennies plus tard, les autorités françaises conspirent Sedang pour construire la route 14 de Kon Tum à Da Nang; les conditions étaient si dures que beaucoup sont morts, provoquant une rébellion dans les années 1930.

Peu de temps après, le Viet Minh a gagné beaucoup de recrues parmi les Sedang dans leur guerre contre les Français. Dans la guerre américaine, certains groupes de Sedang se sont battus pour le Viet Cong tandis que d’autres ont été formés en unités de milice par les services spéciaux américains.

Mais lorsque les combats se sont intensifiés après 1965, les villageois de Sedang ont été forcés de fuir. Beaucoup vivent maintenant dans des conditions presque démunies, ayant perdu leurs terres ancestrales.

Traditionnellement, l’appartenance à un village de Sedang était indiquée par l’utilisation d’une source d’eau commune.

Chaque famille élargie occupe une maison longue, construite sur pilotis et généralement orientée vers l’est; Au centre de la vie du village se trouve la maison commune où dorment les jeunes hommes et garçons. C’est là où se déroulent toutes les grandes cérémonies. Les villages ont eu historiquement très peu de contact les uns avec les autres, dût à des variations marquées entre les clientèles sociales des sous-groupes. Jusqu’ici, dix-sept dialectes de Sedang ont été identifiés.

Les techniques agricoles sont plus cohérentes, principalement l’agriculture itinérante complétée par l’horticulture et la chasse. Certains agriculteurs de Sedang emploient une «harpe de l’eau», un oiseau- effaroucher combiné, un instrument de musique et un apaisant des esprits. La harpe est constituée de tubes de bambou reliés entre eux. Ils sont ensuite placés dans un courant qui produit un son irrégulier et obsédant.

Les Sedang ont des relations qui s’étendent jusqu’au Cambodge. Comme beaucoup de leurs voisins, les Sedang ont été affectés par des siècles de guerre et d’invasion extérieure. Ils ne portent pas de noms de famille et l’on dit qu’il existe une égalité complète entre les sexes.

Les enfants de leurs frères et sœurs reçoivent également le même traitement que les siens. Ils créés ainsi une forte tradition fraternelle.

Bien que la plupart des cérémonies spirituelles et culturelles de Sedang se rapportent à l’agriculture, elles pratiquent des coutumes uniques telles que l’abandon des tombes et le partage des biens avec le défunt. L’accouchement se déroule au bord de la forêt.

4. Les Mnong connue pour leurs éléphants aux Hauts Plateaux du Centre

Voyage au Vietnam | Asia Hero Travel | Vietnam

La minorité ethnique Mnong est probablement mieux connue pour son habileté à chasser les éléphants. Aussi, à les domestiquer pour la guerre, le transport et l’ivoire.

Les gens de Mnong sont également les créateurs du lithophone. C’est une sorte de xylophone en pierre considéré comme l’un des instruments de musique les plus anciens au monde. Un exemple est exposé au musée de la province de Lam Dong à Da Lat.

Les Mnong vivent dans les hauts plateaux du centre du sud depuis des siècles. Maintenant environ 67 000 personnes sont concentrées dans la région entre Buon Me Thuot et Da Lat.

Les maisons Mnong sont généralement construites à plat sur le sol. Malgré que la société soit généralement matrilinéaire, les affaires du village sont organisées par un chef masculin.

Les artisans de Mnong sont habiles à la vannerie et à l’impression de textiles. Ils fabriquent aussi des bijoux en cuivre, en étain et en argent portés par les deux sexes.

Dans les rituels funéraires traditionnels, un cercueil en forme de buffle est placé sous une maison funéraire. Celle-ci est peuplée de statues en bois et peinte avec des motifs noirs, rouges ou blancs.

5. Bru et Ta-Oi - Deux ethnies pauvres aux Hauts Plateaux du Centre du Vietnam

Deux groupes minoritaires apparentés eurent l’extrême malheurs de vivre au dix-septième parallèle, près de la frontière avec le Laos. Se sont le Bru (ou Bnu Van Kieu), environ 40 000 personnes, et le Ta-oi, avec seulement 26 000 habitants.

Les Bru ont été pris dans la bataille de Khe Sanh. Ils ont été à la fois en tant que réfugiés et en tant que membres d’une milice américaine. Quant aux les Ta-oi, ils ont aidés à garder ouverte la piste Ho Chi Minh pour l’armée nord-vietnamienne.

Pendant les pires années de combats, les réfugiés ont fui vers le sud pour se rendre dans le pays d’Ede ou ont traversés la frontière vers le Laos. Nombre d’entre eux ne sont jamais revenus.

Des deux groupes, les Bru ont toujours eu un plus grand contact avec le monde extérieur depuis que l’ancienne route commerciale Lao Bao traverse leur territoire jusqu’au Laos. Les maisons Bru se distinguent généralement par leur forme arrondie. Assimilée à une coquille de tortue, elles sont parfois décorées d’oiseaux sculptés ou de cornes de buffle à chaque extrémité. Les deux groupes sont patrilinéaires, pratiquent l’agriculture itinérante. Ils vénèrent un large groupe d’esprits, bien que le culte des ancêtres soit également au centre de leurs systèmes de croyance.

6. Le peuple Cham

Hauts Plateaux du Centre | Asia Hero Travel | Vietnam

Au fur et à mesure que les Viet rejetaient la plaine côtière et pénétraient dans le delta du Mékong, ils ont dispersés deux groupes ethniques principaux, les Cham et les Khmers.

Jusqu’au Xe siècle, de puissants rois Cham avaient régné sur la plus grande partie du Sud du Vietnam; de nos jours, il y a moins de 100 000 ans.

Les Cham vivent principalement sur la côte entre Phan Rang et Phan Thiet, ou à la frontière cambodgienne autour de Chay Doc, avec un petit nombre à Ho Chi Minh-Ville.

Les communautés côtières sont en grande partie des adeptes hindous de Shiva et suivent les pratiques matrilinéaires de leurs ancêtres Cham; ils vivent de l’agriculture, du tissage de la soie et de la fabrication de bijoux en or ou en argent.

Les groupes habitant le long de la frontière cambodgienne sont islamiques et, en général, patrilinéaires. Ils pratiquent la pêche fluviale, le tissage et le commerce transfrontalier, avec peu d’activité agricole.

Dans l’ensemble, les Cham ont adopté le mode de vie et l’habillement vietnamiens. Toutefois, leurs arts traditionnels, principalement la danse et la musique, ont connus un renouveau ces dernières années.

7. Les Khmers

My Son | Asia Hero Travel | Vietnam

Les Khmers sont les peuples autochtones du delta du Mékong, y compris le Cambodge. De nos jours, seuls 900 000 d’entre eux demeurent dans le delta oriental sous la domination vietnamienne. Certains d’entre eux sont arrivés à la fin des années 1970 en tant que réfugiés du régime brutal de Pol Pot au Cambodge.

Plus d’information sur le Cambodge ici.  Le Laos ici

Deltat du Mekong ici

Bon Voyage !


Nos Circuits Préférés

Beauté du Tonkin

Beauté du Tonkin

Durée: 12 jours/ 11 nuits
Prix : À partir de : 950 $
Couleur des ethnies

Couleur des ethnies

Durée: 21 jours/ 20 nuits
Prix : À partir de : 1.620 $
Randonnée Babe

Randonnée Babe

Durée: 04 jours/ 03 nuits
Prix : À partir de : 350€
Vietnam Panorama

Vietnam Panorama

Durée: 10 jours/ 09 nuits
Prix : À partir de : 850€

NOUS SOMMES RECOMMANDÉS SUR

Agence de Voyage sur Mesure | Asia Hero Travel | Vietnam
Agence de Voyage sur Mesure | Asia Hero Travel | Vietnam
Agence de Voyage sur Mesure | Asia Hero Travel | Vietnam
Agence de Voyage sur Mesure | Asia Hero Travel | Vietnam
Youtube | Asia Hero Travel Vietnam
INTERGRAM | ASIA HERO TRAVEL